Vengeance… La Suite

Cet été, j’ai découvert le récit « Vengeance » de Tamalou, publié en juin 2018.

C’est ÉNORME, plus c’est gros, plus c’est bon…

Mon imagination a été excitée. Comment se sortir de cette situation inimaginable, sans trahir le texte d’origine. Y suis-je arrivé ?

Retour en arrière … Blanche est enceinte, Michel n’a plus le droit de la toucher, le fils de Tony n’est pas encore né.
Reprenons …

Mais, avant de découvrir ce qui suit, il faut absolument que vous lisiez le récit orignal de Tamalou. L’un ne va pas sans l’autre.

Attention, il est loin dans la liste, en juin 2018.

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Petit résumé pour ceux qui n’ont pas trouvé le texte de Tamalou, ou qui n’ont pas eu le courage de le chercher.…

Le soir des noces de Blanche et de Michel, Jean qui a été le premier amoureux de Blanche et sa sœur Térésa font irruption dans la chambre nuptiale, accompagnés de Tony un grand black. Ils veulent se venger.
Sous la contrainte, Tony baise Blanche sous le regard de son mari qui ne peut intervenir.

Tony accompagne le couple en voyage de noces, et au retour s’installe chez eux. Blanche découvre la jouissance avec Tony, la fellation, la sodomie… Très vite elle ne peut plus se passer de lui.
Elle délaisse son mari pour ne baiser qu’avec Tony qui est jaloux, il ne partage pas.

Térésa demande à Michel de la faire jouir, uniquement avec ses doigts et sa langue, suprême humiliation interdiction de la pénétrer.

Blanche attend un bébé. Tony exulte, c’est le mâle dominant.

Un matin, après le départ de Tony, Blanche vient parler à son mari au salon :
« - Tony et moi avons réalisé que nous ne pouvions pas nous passer l'un de l'autre. Nous allons vivre ensemble, nous à l'étage, toi en bas. On mettra un petit lit dans le bureau, il y a assez de place. Nous voulons pouvoir baiser ensemble tout le temps, je ne veux plus être privée de sa bite, tu dois juste accepter d'être cocu.

Si ça ne te plaît pas, je m'en fous !

Michel se sent humilié.
Cocu et humilié, il est trop faible pour réagir. Fataliste, que peut-il faire ? Subir, comme il le fait depuis le soir de ses noces ? C’est son destin.

L’histoire aurait pu se terminer ici, laissant le cocu à son triste sort. Mais le hasard est facétieux, il peut remplacer le courage qui manque à Michel.

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La vie s’organise autour de la reine Blanche, celle qui va assurer la descendance du Roi Tony. Sa seule occupation est de vider régulièrement les couilles de son amant.

Michel n’a pas eu son mot à dire, soit il s’installait dans le petit bureau du rez-de-chaussée, soit il s’en allait comme Blanche lui avait si gentiment donné le choix.

Pour ne pas fatiguer Blanche sa femme, pour l’instant celle de Tony, Michel est chargé de toutes les corvées, le ménage, les courses… petit à petit il est devenu l’homme de ménage, indispensable à la bonne marche de la maison.

Pratique, il habite sur place. De plus, il ne s’est jamais plaint pas d’être réveillé en pleine nuit par les cris de jouissance de sa femme, venant de l’étage du dessus.

Les médecins sont formels, l’héritier sera un garçon. Tony se pavane dans le quartier, devant tous ses potes, il va avoir un petit prince de sa femme blanche.

Térésa vient régulièrement chez ce couple si particulier dont elle est à l’origine, pour vérifier si la grossesse de Blanche se déroule bien, et rassurer Tony.

A chacune de ses visites, Blanche va sans discuter devant la télévision. Michel n’a pas le choix, direction la chambre du haut. Seule distraction de ses tâches ménagères, il doit lécher la chatte de Térésa avec obligation de la faire jouir, toujours pas question de la pénétrer, ni de se faire sucer. Compréhensive, Térésa le laisse se libérer dans les draps, c’est mieux que rien.
Quand elle s’en va, pour effacer les traces de leur passage, Michel à la charge de changer les draps du lit qu’occuperont le soir Tony et Blanche.


Pendant ces mois si importants pour Blanche, la vie se déroule sans grand changement, elle se laisse cajoler. Elle est gentille avec Michel, elle a compris que même humilié, son cocu de mari la laissera tranquille.

Elle a même de l’affection pour lui, se souvenant du jour où il a dit oui devant monsieur le maire, dire qu’il n’a jamais pu en profiter. Elle sourit en se souvenant de leur voyage de noces, pas très conventionnel.
Dans son souvenir, ce n’était pas un mauvais coup, mais maintenant pas question de le laisser la toucher, Tony veille.

Le soir, ils regardent la télévision tous les trois sur le canapé du salon, avant que chacun ne regagne sa chambre.

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Le grand jour est arrivé, Blanche est prise de contractions dans la nuit. Sa valise est prête. Tony l’emmène à la clinique à deux pas de chez eux. Ces potes sont informés de la bonne nouvelle, ils l’attendent à la clinique pour le féliciter, Blanche ne compte pas, seul le roi est fêté.

Térésa est là aussi, Jean n’a pas pu se libérer, mais le voulait-il ?
Michel non plus ne s’est pas déplacé, mais lui préfère se cacher la tête sous son oreiller que d’entendre les cris de joie de Tony et les insultes de ses potes envers lui. Il a aussi peur de la réaction de sa tendre épouse qui pourrait en profiter pour l’humilier une fois de plus, un petit jeu pour elle ou pour plaire à Tony, il ne le saura jamais.

Un cri retentit. Il est né le divin , jouez hautbois, résonnez musettes ! la maman est félicitée par le personnel médical. Un beau bébé madame, gros et vigoureux, « comme son père » a encore la force de penser Blanche.

Le papa, enfin Tony, et ses invités attendent la présentation officielle de bébé qui n’a pas encore de nom. Emmailloté par les infirmières qui pour l’heure s’affairent autour du berceau, heureusement bébé ne connaît rien de la famille dans laquelle il vient d’arriver. S’il savait …

Dans la salle d’attente, tout le monde retient son souffle.
Une porte s’ouvre, bébé arrive dans les bras d’une infirmière, Tony gonfle le torse d’orgueil …
Devant son public ébahi, Tony pousse un cri, il vient de découvrir avec horreur que son fils est blanc, un beau blanc un peu rose, un léger duvet blond sur la tête, et qui ose lui sourire.

Il reste interdit, les yeux exorbités, la bouche ouverte. Tous les regards se tournent vers lui.

Ce ne peut pas être son fils, cette salope l’a trompé, même son mari n’avait pas le droit de l’approcher. Non mais …

Tony explose, il ne veut plus voir cette pute blanche. Il quitte la clinique sans un regard pour le bâtard qu’on lui présente, se drapant dans sa dignité de cocu aux yeux de tous.

Le soir même, sans attendre le retour de Blanche, sous le regard intrigué de Michel qui ignore la situation, Tony emballe ses affaires et s’en va en emmenant la télé écran géant qu’il avait fait installer quelques semaines auparavant.

Cette mésaventure allait laisser des traces, Tony perdit rapidement son autorité naturelle dans le quartier. Prudent, sans rien oser dire, certains se permettaient de sourire sur son passage, ou le montraient du doigt à leurs potes.

Il avait acquis une certaine notoriété dont il se serait bien passé. Il en voulait à Térésa et à Jean qui l’avaient embarqué dans cette aventure dont pourtant il bénéficiait depuis un certain temps. Mais surtout, il en voulait à sa pute blanche comme il l’avait appelée affectueusement pendant leur voyage de noces, mais qui cette fois avait gardé son sens premier.

Trop fier pour envisager de quelconques représailles, il préféra partir à Bordeaux, chez un cousin éloigné, là où personne n’avait eu vent de son infortune.

Reprenant ses bonnes habitudes, il réussit à baiser quelques bourgeoises locales en mal d’exotisme, mais à son grand désarroi il ne retrouva jamais une famille aussi accueillante que celle de Michel et de Blanche.

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A la clinique, Blanche a appris le départ de Tony, elle n’est pas surprise, le connaissant elle se doutait depuis longtemps qu’il la quitterait.
Depuis plusieurs mois, elle savait, certainement le sixième sens féminin. En fouillant dans sa mémoire et en essayant de calculer, mais elle n’a jamais été très forte en calcul mental, elle ne comprenait pas comment Michel avait pu… à moins que ? … Non impossible !

Faisant taire son imagination, Blanche avait laissé ses illusions à Tony pour ne pas le perdre trop tôt.
La première nuit, elle a beaucoup pleuré son départ en pensant à cette queue qui ne la baiserait plus. Beaucoup moins la seconde.
Blanche n’est pas bien maline, une queue est une queue, sans penser « une de perdue, dix de retrouvées », elle se dit qu’elle arrivera bien à la remplacer, au pire Térésa l’aidera.

Et puis il y a Michel, ce n’était pas si mal, il fera un bon amant de substitution en attendant de trouver mieux.

D’ailleurs, Michel, oubliant le passé, va chercher sa femme à la clinique. Normal, c’est lui son mari après tout, même s’il n’est pour rien dans sa présence en ces lieux.

Michel sait que bébé n’est pas son fils, certainement le sixième sens masculin ou plutôt il est bien placé pour savoir qu’il n’a pas couché avec sa femme depuis… ouf, depuis plus longtemps que ça.
Si ce n’est pas son fils, et si à l’évidence ce n’est pas non plus celui de Tony, une rapide enquête s’impose. Menée de main de maître, il apprend que Jean a sauté sa femme il y a quelques mois, neuf exactement. Un petit test ADN le confirme, Jean est bien le père du fils de Tony, le père de l’ de la femme de Michel. Cette découverte le fait sourire, entre cocu on doit pouvoir se comprendre.

Jean préférerait que cette nouvelle ne s’ébruite pas. Malheureusement pour lui, son épouse que cette découverte ne fait pas sourire du tout, est mise au courant par la lettre du juge sollicité par Michel qui demande à Jean de subvenir à l’éducation du fils de Tony jusqu’à sa majorité.

Des éclats de voix se sont fait entendre dans l’immeuble où vivait Jean. Sa femme retourna vivre chez sa mère avec leur fils âgé de quelques mois. Pour ne plus revenir.

En bon père de famille, Jean alla voir régulièrement son fils, celui de la femme de Michel. Il attendait que celui-ci s’absente, pour pouvoir jouer à Papa-Maman avec Blanche.

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Térésa n’arrêta pas pour autant de solliciter Michel. Maintenant elle va voir le bébé de son frère, avant de solliciter sa petite gâterie habituelle.

Michel en a assez d’être arrosé chaque fois qu’elle jouit. Il a envie d’un vrai rapport, enfin d’une bonne baise. Bien sûr, il préférerait avec sa femme, il l’a épousée pour ça, même si celle-ci semble l’avoir oublié. Enfin faute de grives on mange des merles, comme dit le dicton.

Malheureusement, Térésa n’accepte que la langue de Michel, le cunni c’est son crédo, pas de pénétration, encore moins de fellation.
La tête entre ses cuisses, sa queue bien raide contre le bord du matelas, Michel réfléchit à la situation. Alors que cette fois encore elle va atteindre le but attendu, il se relève brusquement, s’allonge de tout son long sur le corps nu de Térésa, et d’un seul coup s’enfonce dans sa chatte qu’il avait tout particulièrement préparée.

Pénétrée ainsi par surprise, Térésa aurait pu se rebeller. Contre toute attente elle fit preuve d’initiative, ses jambes se refermèrent dans le dos de Michel, l’immobilisant en elle. Les muscles de son vagin se mirent alors en marche. Une image passa dans la tête de Michel qui lui fit faire la grimace, si sa chatte avait des dents s’en était fait de sa bite… chassant ces mauvaises pensées, les effets ne se firent pas attendre, sa queue gonflait, son esprit vacillait. C’est alors qu’on entendit comme la corne de brume d’un bateau, un long souffle, Térésa jouissait, comme jamais elle n’avait joui. Michel entendant ce signal, explosa en elle, déclenchant une deuxième corne de brume.

Elle avait joui rapidement, surprise elle-même de la soudaineté de son orgasme. Surprise mais pas mécontente vu le regard qu’elle posa à ce moment-là sur celui qui pouvait enfin se considérer comme son amant.
Michel s’attendait à recevoir toutes les foudres de l’enfer, bien au contraire elle l’invita à y retourner… en enfer.

Voulant profiter de sa découverte, Térésa empoigna le sexe de Michel qui très vite reprit la dimension désirée. Elle, qui jusque-là faisait la fine bouche, montra qu’elle n’avait pas de suite dans les idées, en se jetant avec avidité sur la bite tendue devant elle. Pas besoin de lui expliquer le fonctionnement, elle sut prendre le rythme voulu pour amener Michel à se répandre dans sa bouche.

Elle n’était pas encore rassasiée, même après avoir avalé le foutre dont elle ne savait que faire. Térésa cachait bien son jeu, elle redonna vie une nouvelle fois à la queue de son amant, alors que lui n’y croyait déjà plus. Une idée lui vint, elle s’assit sur Michel allongé sur le dos, se mit à califourchon sur lui, s’empala sur l’objet de sa convoitise, et remis en route ses muscles intimes.
Michel était aux anges. Alliée à l’attention dont il était bénéficiaire, la superbe poitrine qui dansait devant ses yeux lui déclencha un nouvel orgasme, ce qui acheva de faire jouir Térésa complètement métamorphosée.

La jeune femme regardait maintenant Michel avec amour. Elle l’attira à elle, posant ses lèvres sur les siennes dans un puissant baiser.

Après quelques minutes, reprenant son souffle, elle lui susurra tendrement « Maintenant tu es mon homme ! ».

L’ayant embrassé une nouvelle fois avec fougue. Elle se promit de revenir le lendemain prendre des nouvelles du fils de Tony.

Blanche est très touchée par la gentillesse de Térésa qui passe la voir tous les jours, y compris le weekend et les jours fériés. Très touchée de cette sollicitude, mais pas autant que son mari, on se doute pourquoi.

Très vite, Térésa ne peut se passer de Michel, de la queue de Michel, de jouir avec Michel. Le jour où elle lui dit « Je veux passer toutes mes nuits avec toi », il ne répondit pas, étant depuis longtemps habitué à obéir.

Deux jours après, elle vint s’installer chez Michel et Blanche, remplaçant avantageusement Tony, du moins de son point de vue à lui. L’avenir s’annonçait bien.

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Ce qui devait arriver, arriva, Térésa fut rapidement grosse des œuvres de Michel.

Elle dût rester couchée sur ordre des médecins qui lui conseillèrent de ne pas faire d’effort. S’en étaient terminées des galipettes quotidiennes.

Consciente que son homme avait besoin de tendresse, elle laissa Michel passer ses nuits avec sa femme, préférant le garder en forme en baisant Blanche que de le savoir se branler dans les toilettes, comme elle l’avait surpris en train de le faire il y a quelques années.

Pour être tranquille, Térésa s’installa dans le bureau du bas. Michel partageait avec sa femme la chambre parentale du premier étage pour la première fois depuis leur mariage.

N’ayant rien d’autre à faire durant toutes ses journées, Térésa faisait office de nourrice. Ayant décidé de conserver à côté d’elle le lit de bébé, elle s’occupait avec conscience du fils de Jean. Il fallait bien qu’elle apprenne avant la naissance du sien.

Michel et Blanche purent ainsi s’aimer sans aucune contrainte. Passer des nuits ensemble était une nouveauté depuis qu’ils s’étaient juré mutuellement fidélité pour la vie. Une découverte pour Blanche qui compris enfin pourquoi elle avait dit « oui » à la mairie.

Mettant à profit l’enseignement donné par Tony, Blanche ne ressemblait plus à l’oie blanche que Michel avait épousée. Il ne s’en plaint pas, dans le fond, il ne connaissait sa femme que par ouï-dire.
Pouvant, à juste titre, se poser des questions sur l‘évolution de sa vie sentimentale dans 6 mois, il voulut profiter des moindres instants en sa compagnie. Ce qui bien sûr n’était pas pour déplaire à Blanche.

Fallait bien vivre, il n’était pas rentier. Tous les jours, Michel allait consciencieusement à son travail.

Sa persévérance a fini par payer, il fut nommé Chef de Service, avec un salaire à la hauteur de ses ambitions, une petite équipe dont la mission était de faire son boulot, car il savait déléguer et une secrétaire signe de sa réussite sociale. Lors de sa nomination, Michel bénéficia également d’une carte de crédit société pour ses menus dépenses. Il espère bien en profiter, mais quoique très important pour lui, ce détail n’a aucune incidence sur notre histoire.

Sa secrétaire, petite brune d’une trentaine d’années portant le doux nom de Magalie, était secrètement amoureuse de son patron. Elle n’en a jamais rien laissé paraître, pour ne pas mélanger boulot et bagatelle. Prudente, elle n’en parla jamais à son mari.

Elle faisait son travail à la perfection et apportait tous les soirs à Michel le parapheur contenant le courrier du jour à signer, prérogative du Chef.

Un rituel, tandis que Michel relisait consciencieusement son courrier, elle se tenait debout à ses côtés, prête à répondre à la moindre de ses questions.

Ce soir, comme tous les soirs, elle était donc à côté du bureau de son Chef, espérant les signatures désirées pour pouvoir rentrer chez elle retrouver son mari qui attendait, une bière à la main devant la télévision, que le repas soit prêt.

Soucieuse en voyant son Chef relire pour la troisième fois le courrier préparé pour répondre à la proposition reçue deux jours plus tôt, avec la peur de devoir tout recommencer, elle sentit la main de Michel se plaquer derrière son genou droit et remonter lentement sous sa jupe le long de sa cuisse.
Ne voulant pas distraire son chef qui relisait le courrier pour la quatrième fois, elle ne bougea pas. Elle pensait que cela faciliterait sa concentration.

Il faut croire que la main en atteignant sa petite culotte, favorisa sa réflexion. Michel signa rapidement la lettre en question et ferma le parapheur au grand soulagement de sa secrétaire qui se dit que l’heure de la sortie allait sonner. Elle ne savait pas encore que ce soir-là, elle allait faire des heures supplémentaires, et que son mari devrait boire une seconde bière.

Michel se concentra alors sur l’objet qu’il avait atteint.
C’est ainsi que la gentille secrétaire au doux nom de Magalie, amoureuse de son patron, faisant attendre son bien-aimé devant la télévision, fut baisée pour la première fois sur le bureau de son Chef de Service. Ce ne fut pas la dernière.

Dans la voiture le ramenant au bercail, Michel sourit intérieurement, calme, serein, tout simplement heureux.
Enfin, il avait retrouvé une vie normale, une vie de Chef de Service tout ce qu’il y a de plus normale.

A partir de ce jour béni, deux fois par semaine, la secrétaire-modèle pris l’habitude, afin de ne pas faire perdre un temps précieux à son Chef, de ne pas mettre de culotte pour venir porter le parapheur du courrier de la journée.

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Ainsi donc, pendant que Térésa prenait soin de sa grossesse dans le petit bureau du rez-de-chaussée, et que sa secrétaire se faisait pardonner deux fois par semaine son petit retard par son mari qui venait de terminer sa troisième bière, Michel pouvait vivre avec Blanche une vie de couple tout à fait traditionnelle pour ceux qui sont passés devant monsieur le maire.

Et, ce qui devait arriver, arriva. Blanche se retrouva rapidement enceinte de son mari, une fois n’est pas coutume.

Avant même que Térésa ne mette au monde un beau bébé tout rose, Blanche a eu son premier retard. En clair elle venait de comprendre que dans neuf mois, la famille s’agrandirait.

Le problème de la place dans la maison aux murs non extensibles allait se poser. Mais la chance sourit aux audacieux.

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Grâce à la ténacité de Maître Folace, notaire à Clermont-Ferrand, Michel hérita d’une parente éloignée inconnue de lui. Ne faisant pas le difficile, il accepta cet héritage qui consistait en une grande propriété en banlieue parisienne et une somme d’argent non négligeable en bon du Trésor.

Comme le lui a dit Jean venu voir son fils, et avant qu’il n’aille saluer Blanche : « t’as une chance de cocu ». Cette réflexion, frappée au coin du bon sens, l’a fait moyennement sourire.

La décision a vite été prise, direction la banlieue. Le déménagement de la famille au grand complet n’a pas traîné.
Michel s’installa dans la chambre parentale, la plus grande, avec dressing et salle de bain attenante, pour pouvoir accueillir selon son bon vouloir sa femme ou sa maîtresse qui ont eu droit chacune à une chambre personnelle, comme à Versailles la Reine et ses favorites.

Une chambre fut destinée aux s, le grand de trois ans et les 2 bébés nés à quatre mois d’intervalle.

La vente des bons du Trésor aurait pu assurer l’avenir de toute la famille, mais on a une conscience professionnelle ou on ne l’a pas, Michel l’avait.
Il continua donc à se rendre tous les jours à son travail pour profiter de la carte de crédit généreusement octroyée par sa société, et signer le courrier que lui préparait tous les jours sa secrétaire avec un zèle qui l’honore.

Pour ne pas fatiguer la reine et sa favorite, Michel a embauché une femme de ménage qui bonne cuisinière prépare aussi de bons petits plats, et un jardinier qui entretient deux fois par semaine le grand jardin entourant la maison.

Les trois garnements sont choyés, dorlotés par leurs deux mamans, et par Tonton Jean qui passe les voir régulièrement, avant d’aller honorer la maman de son fils.

La seule préoccupation de Michel est de choisir celle avec laquelle il va passer la nuit suivante. Saine activité !
Sans vraiment le vouloir, Michel a rendu trois femmes heureuses, l’une a gagné un mari, une autre a gagné un homme, la troisième un amant.

Maintenant, c’est qui le Roi ?

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